AUDE : UN TUEUR DE CHATS SEVIT DANS LES RUES DE LIMOUX

09/03/2014 18:16

Aude : un tueur de chats sévit dans les rues de Limoux

Aude : un tueur de chats sévit dans les rues de Limoux

Qui en veut aux chats des habitants de Limoux ? Aucun indice pour l'instant. Mais plusieurs chats sont frappés, blessés, laissés pour morts dans les rues de ce village de l'Aude.

Selon L'Indépendant, cela fait plusieurs semaines que des chats sont retrouvés morts à Limoux au sud de Carcassonne. Le 21 février dernier, un habitant de Limoux avait réussi à sauver son animal d'une mort certaine. Parti à la recherche de son chat, il était tombé sur un homme, fusil en main dirigé vers son chat enfermé dans une cage... L'homme avait finalement libéré l'animal.

Deux chats tués


Pour la responsable du musée des automates à Limoux, cela ne s'est pas terminé aussi bien... Elle a retrouvé ses deux chats cette semaine dans une rue à proximité du musée, gisants dans une flaque de sang. L'un était déjà mort, l'autre gravement blessé. Il n'a pas pu être sauvé par le vétérinaire.

"D'autres félins ont subi le même sort que les nôtres"

"Apparemment, celui qui a fait ça les a d'abord assommés sur la tête. Ensuite, il a roulé sur eux avec sa voiture" a raconté Judith à L'Indépendant. "Comme on les a retrouvés devant l'église, on a cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un rituel, semblable à celui du Moyen Age au cours duquel on tuait des chats car ils étaient considérés comme diaboliques... Mais dans le quartier, d'autres félins ont subi le même sort que les nôtres".

La présidente de l'association Cat's Pattes a porté plainte à la gendarmerie. Pour l'instant, aucun suspect n'a été arrêté.


Limoux : il sauve son chat d'un coup de fusil en pleine tête


Tigra dans les bras de sa maîtresse.

Tigra dans les bras de sa maîtresse. (CAPTURE D'ECRAN)          


Limoux : le tueur de chats reste introuvable         

Judith Morand, qui tient le musée des automates avec Martine, sa mère, a découvert deux de ses chats, un maine coone et un sacré de Birmanie, gisant dans la rue, juste devant l'église de l'Assomption, à Limoux (à côté du musée).

Des traces de sang en témoignent. Transporté chez le vétérinaire, le sacré de Birmanie n'a pas pu être sauvé. Quant au maine coone, il était mort sur le coup. «Apparemment, celui qui a fait ça les a d'abord assommés sur la tête. Ensuite, il a roulé sur eux avec sa voiture», ajoute Judith. «Comme on les a retrouvés devant l'église, on a cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un rituel, semblable à celui du Moyen Age au cours duquel on tuait des chats car ils étaient considérés comme diaboliques. Mais dans le quartier, d'autres félins ont subi le même sort que les nôtres».


Alors ce n'est pas un rituel mais de la violence gratuite, et qui dure car à Limoux, des chats sont régulièrement tués, dans des conditions atroces, depuis maintenant plusieurs semaines. 

      

Un Limouxin a livré un terrible témoignage à nos confrères de L'Indépendant. Il a sauvé son animal de compagnie d'une mort certaine. Explications. 

Ce Limouxin a eu du flair. Pierre Arnaud, employé du Grand Café à Limoux, est parti à la recherche de son chat après une balade qui s'éternisait. Alors qu'il arpente le quartier de la rue des Rosiers, il entend des miaulements. "Soudain, j'ai entendu des miaulements plaintifs. Je me suis alors dirigé dans la direction d'où provenaient ces miaulements et je suis arrivé juste à temps. Mon chat était enfermé dans une cage et un homme braquait un fusil sur sa tête : il allait tirer. J'ai crié aussitôt 'Lâchez ce chat !', 'Libérez-le !'. Ce qu'il a fait", raconte-t-il à nos confrères de L'Indépendant.

L'homme relâche le chat



Tout est bien qui finit bien. L'homme a cédé sous la menace d'un appel aux gendarmes. Il a relâché le chat. Tigra, c'est son nom, est vite rentré chez lui après une sacrée frayeur.