QUAND CERTAINS MAIRES EXTERMINENT LES CHATS ERRANTS !!!!!

11/07/2014 08:59

Quand certains maires exterminent les chats errants  versailles 78  la mairie de Maisons-Laffitte

Alors que des alternatives existent, certaines municipalités choisissent d'euthanasier les chats errants sous prétexte de nuisances trop importantes. La Fondation 30 Millions d'Amis appelle chacun à la vigilance et conseille aux particuliers de lui signaler tout abus qui serait constaté dans leur commune.

Quand certains maires exterminent les chats errants

 

Alors que des alternatives existent, certaines municipalités choisissent d’euthanasier les chats errants sous prétexte de nuisances trop importantes. La Fondation 30 Millions d’Amis appelle chacun à la vigilance et conseille aux particuliers de lui signaler tout abus qui serait constaté dans leur commune.

Le dernier exemple en date s’est produit dans le département des Yvelines : la mairie de Maisons-Laffitte a pris un arrêté (06/07/10) autorisant l’abattage des chats errants sur sa commune. « Usé par les nuisances causées par une cinquantaine de matous » selon le quotidien local Le Courrier des Yvelines (1/09/10), le député-maire UMP, Jacques Myard, a pris une décision radicale : abattre les chats errants. Mais face aux pressions de la Fondation 30 Millions d’Amis, l’édile a décidé de suspendre cette décision radicale et a requis le soutien de l’association locale « Aide aux félins ». Une situation analogue à celle qui s’est déroulée à Ars-en-Ré (17), où la capture des chats errants vient d’être différée grâce notamment aux protestations vigoureuses de la Fondation (15/09/10).

Quand certains maires exterminent les chats errants

Un massacre organisé... et inutile

Parce que les chats errants provoqueraient parfois des gênes, comme des odeurs ou des destructions, les municipalités se trouvent souvent désemparées face à l’ampleur des dégâts et au mécontentement de certains riverains. Mais si l’on constate une colonie de chats dans un endroit donné, cela signifie qu’il existe un biotope favorable : si on décide de les éradiquer, et non de les stériliser, d’autres félins reviendront inlassablement sur ces lieux. Outre son caractère inhumain, l’éradication ne circonscrit donc que temporairement la prolifération des chats, qui sont, rappelons-le, nécessaires pour la régulation naturelle de certains rongeurs.

Une solution : la stérilisation

Comme alternative fiable, la Fondation 30 Millions d’Amis a démontré qu’une seule méthode a prouvé son efficacité : la stérilisation des chats. Car leur vitesse de reproduction est en effet vertigineuse. En 4 ans, la descendance d’un couple de chats non stérilisés peut atteindre 20 736 individus, soit un effectif de départ multiplié par... 10 350 ! Aujourd’hui, nombre de municipalités à l’instar de la mairie de Versailles (78) ou d’autres structures, à l’image de l'Hôpital Pitié-Salpêtrière (75), acceptent de se tourner vers les défenseurs des animaux pour appliquer ces méthodes alternatives et montrer l’exemple. La loi reconnaît d’ailleurs [article 8 de la loi 99-5 du Code rural, NDLR] le travail qu'effectuent les associations de protections des chats dits "libres", en légalisant leur action comme substitut à l'euthanasie.

La Fondation 30 Millions d’Amis, très investie dans la protection des chats errants, a aidé depuis le début de l’année ces associations à hauteur de 210 000 euros pour les soutenir dans leurs actions sur le terrain. Pour réduire le nombre de portées abandonnées, et ainsi leur éviter une mort certaine, la Fondation appelle chaque citoyen à stériliser son chat et à lui signaler toutes méthodes radicales d’éradication qui seraient employées par certaines mairies.

Et aussi

Du chat errant au chat libre : des années de combats