SOS ANIMAL TENDRESSE SOUHAITE DEVENIR UN LOGIS - REFUGE PEDAGOGIQUE

05/07/2014 11:32

SOS animal tendresse souhaite devenir un logis-refuge pédagogique

 

Cette passionnée de la cause animale veut créer un refuge félin à Saint-Aubin-des-Bois, dans sa propre maison. - ECHO REPUBLICAIN Photo

 

 

Une ex-infirmière consacre sa vie à la protection des animaux en danger.

Dans son jardin et sa maison de Saint-Aubin-des-Bois, des chats, des chiens, une chèvre et la vieille poneytte Savane ont trouvé leur petit paradis. Ils vivent ici, sous la protection de Vivette Joly, fondatrice de “SOS animal tendresse”. Parce qu’elle ne supportait plus de voir des animaux malades et abandonnés, elle a créé cette association en 2007. « J’ai voulu en faire un point d’appui pour aider à placer les animaux dans des familles d’accueil, surtout les chats qui stressent très vite. » Depuis six ans, elle en a vu passer près de trois cents.

La puce électronique limite les abandons

Elle est convaincue que plusieurs emplois peuvent être créés autour d’un logis refuge félin thérapeutique et pédagogique, qui puisse être visité par des scolaires. « Pour cela, il faudrait que nous soyons reconnus comme une fondation. On pourrait créer des emplois corrects qualifiés en se portant garants du suivi sanitaire des animaux confiés, avec un cahier des charges précis » explique l’ancienne infirmière.

En invalidité suite à une agression en 2003, elle vit aujourd’hui grâce à une pension, soutenue par des adhérents et la Fondation Bardot. Elle se bat pour des campagnes de stérilisation des chats et pour l’identification par puce électronique qui limiterait les abandons.

Vivette Joly milite pour que les associations soient aidées par les communes qui ont recours à la fourrière départementale.

« Cette fourrière est trop petite et au bout de huit jours, s’ils ne sont pas réclamés, les chats sont euthanasiés avec l’argent public. Il faut reconsidérer ces critères » insiste-t-elle.

Elle souhaite présenter rapidement une convention à l’association des maires et au Conseil général d’Eure-et-Loir. Un véritable guide rappelant aux élus leurs devoirs en matière de protection des animaux.

En attendant, pour sauver des chats de la mort, SOS Animal tendresse accueille les chats de personnes qui font appel à elle, et en récupère une partie à la fourrière départementale. Mais chaque sortie coûte 80 €. Quelque 41 chats et 13 chatons ont été ainsi sauvés depuis le mois d’avril.

« Je ne peux pas soigner tous les animaux chez moi. J’arrive à mes limites. À ma mort, je voudrais que cet endroit reste un centre de protection animalier » conclut Vivette Joly.

Jean-Michel Benquet
jean-michel.benquet@centrefrance.com