UN CHAT RACONTER L ABANDON !!!!!!!

27/06/2014 21:47

Un Chat raconte... l'abandon !          

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné  sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri. 

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA. 

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur." 

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait. 

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu. 

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir. 

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ? 
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin. 
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

Texte : Karjoc ( Le Royaume de Karjoc )

 

Un Chat raconte... l'abandon !          

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné  sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri. 

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA. 

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur." 

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait. 

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu. 

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir. 

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ? 
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin. 
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

Texte : Karjoc ( Le Royaume de Karjoc )

 

Un Chat raconte... l'abandon !

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a aba...ndonné sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur."

 

 

Un Chat raconte... l'abandon !          

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné  sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri. 

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA. 

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur." 

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait. 

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu. 

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir. 

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ? 
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin. 
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

Texte : Karjoc ( Le Royaume de Karjoc )

 

Un Chat raconte... l'abandon !

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a aba...ndonné sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur."

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait.

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu.

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir.

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ?
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin.
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un Chat raconte... l'abandon !          

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné  sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri. 

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA. 

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur." 

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait. 

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu. 

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir. 

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ? 
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin. 
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

Texte : Karjoc ( Le Royaume de Karjoc )

Un Chat raconte... l'abandon !

Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid .Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a aba...ndonné sur une route de campagne !

Tu es venu me chercher à la SPA au début juin.J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de voir que le lendemain je ne serais pas euthanasié .
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement .Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.

Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit : "Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !" Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain, tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.J'avais espoir que ma vie s'améliorait.Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas. Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois,car vois-tu je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.

Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,mon coeur était transporté de joie.Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,mais tu m'as dit : "Le Chat tu restes à l'extérieur."

Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison. Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles qu'il y avait sur ton beau terrain. J'ai passé l'été à l'extérieur,me cachant sous le balcon quand il pleuvait.

Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route. Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas ! J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout. Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu.

Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher. Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée. Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ? Tu m'as toujours appelé "Le Chat" tu aurais pu au moins m'en choisir un? Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort, mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir.

Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ?
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ,ce soir je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin.
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ? Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ? Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...

Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé et je me meurs mon maître. Je regarde une dernière fois le ciel,la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement, un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...

Texte : Karjoc ( Le Royaume de Karjoc )